Si vous habitez sur Mars ou sur Jupiter les impôts sur le réchauffement climatique vont augmenter.???

Publié le par MrStrange49

Jupiter un réchauffement supérieur de 10° C à l'équateur, et un refroidissement -10° C au niveau des pôles.

Les images prises par les télescopes Hubble et Keck montrent un accroissement de la turbulence et de la violence des orages dans l'atmosphère de Jupiter avec l'apparition d'une troisième tache rouge. Les chercheurs de la Nasa n'hésitent pas à parler de major upheaval, c'est-à-dire de bouleversement majeur. Une théorie avait peut-être prévu cet événement.

Images en fausses couleurs prises en infrarouge et avec l'optique adaptative du Keck des taches de Jupiter. Crédit : Imke de Pater, Michael Wong (UC Berkeley)/Al Conrad (Keck Observatory)/Chris Go (Cebu, Philippines) 

Si Saturne et ses anneaux fascinent les théoriciens de la mécanique céleste, c'est Jupiter, ses bandes nuageuses et ses taches rouges, qui exerce son attraction sur les mécaniciens des fluides et les climatologues. En particulier, la grande tache rouge, dont l'existence est connue depuis plusieurs siècles, n'est toujours pas correctement comprise. On sait qu'il s'agit d'une tempête anti-cyclonique grande comme trois fois la Terre mais dont la taille a diminué de moitié depuis plus d'un siècle. En revanche, son étonnante stabilité - elle est observée depuis plusieurs siècles -, n'est pas facile à comprendre même si certains ont avancé une explication basée sur la physique non-linéaire : cette tache serait un soliton.

Aujourd'hui, après l'apparition il y a six ans d'une autre grande tempête baptisée Ovale BA, devenue elle-même une seconde tache rouge en 2005/2006, c'est une troisième tache rouge que révèlent les télescopes Hubble et Keck juste après le passage de Jupiter derrière le Soleil. Les chercheurs ont aussi observé que les bandes nuageuses relativement calmes de Jupiter étaient devenues particulièrement turbulentes de part et d'autres de la grande tache.

Un mystère météorologique et une énigme physique

Personne ne sait exactement d'où provient la couleur rouge des taches de Jupiter. On sait que les deux dernières étaient initialement de couleur blanche et que la seconde provenait de la fusion de trois petites tempêtes en forme d'ovales de la même couleur, de 1998 à 2000. Le débat est âpre entre les théoriciens mais l'accroissement de la violence des tempêtes a peut-être fait remonter de certaines couches profondes des molécules phosphatées qui, en réagissant chimiquement, auraient donné cette teinte rouge.

Ces différents changements ne surprennent pas vraiment un professeur de mécanique des fluides de l'Université de Berkeley, Philip Marcus, qui avait proposé en 2004 dans Nature une théorie basée sur ses travaux de simulation de l'atmosphère de Jupiter. Selon lui, il existe un cycle d'environ 70 ans, au cours duquel les taches se multiplient et qui induit un changement climatique global de la planète. Il prédit en particulier un réchauffement de 10° à l'équateur et un refroidissement d'autant au niveau des pôles.

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Mars : son atmosphère se réchauffe aussi !

Le Pr Lauri Fenton, du Centre de recherche Ames de la Nasa, est formel : la planète Mars, ou plutôt son atmosphère est aussi en pleine phase de réchauffement climatique, pour des causes assez proches de celles que l’on subit actuellement sur Terre.

Selon cette étude, menée conjointement avec l’US Geological Survey, les températures moyennes relevées à la surface de la Planète rouge s’accroissent quatre fois plus rapidement que sur Terre. Les chercheurs estiment que la température de surface martienne aurait augmenté de quelque 0,65°C entre les années 70 et les années 90, soit depuis l’atterrissage des sondes américaines Viking et des premiers relevés précis. Une des premières conséquences de ce réchauffement a été la diminution des calottes polaires martiennes, venant encore en renfort de ce processus par réduction d’albédo.

La comparaison avec la Terre est aisée. Si une zone couverte de neige fond, sa réflectivité, donc son albédo, diminue en proportion. Ainsi, si la glace qui recouvre l’océan Arctique réfléchit 85% du rayonnement solaire, l’eau n’en renvoie plus que 15%. Le reste est absorbé et contribue à réchauffer l’océan, ce qui accélère le processus, etc. Le même phénomène est observé sur Mars, à partir d’autres éléments: les tempêtes soulèvent la poussière qui se dépose sur les calottes en les assombrissant. Leur l’albédo diminue, ce qui entraîne une absorption plus importante du rayonnement solaire. La température du sol augmente encore, la fonte de la glace s’accélère, et ainsi de suite.

Cet effet albédo n’avait jamais été pris en compte jusqu’ici dans l’élaboration des modèles climatiques martiens, mais Lori Fenton et son équipe ont réussi à démontrer que ces variations de luminosité au sol influencent grandement l’environnement martien et accroissent les vents qui sont à l’origine de ces variations, cela dans un cercle vicieux rapidement incontrôlable.

Les variations de température ayant servi à cette étude ont été déterminées sur la base des images thermiques prises par les orbiteurs des deux missions Viking des années 70, et des relevés effectués par Mars Global Surveyor 20 ans plus tard.

Une inconnue cependant demeure. Les chercheurs n’ont encore pu déterminer la cause des nuages de poussière survenus à partir de 1970, et qui ont déclenché tout le processus de perte d’albédo et de réchauffement global

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POURQUOI SUR TERRE CELA SERAI DIFFERENT????

Publié dans climat

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